Diarrhée du voyageur

Que ce soit pour les affaires ou le plaisir, pour rendre visite à leurs amis et à leur famille ou pour explorer le monde, les Canadiens aiment voyager. En 2023, le Canada a enregistré 36 006 662 trajets-passagers à destination ou en provenance de l’étranger (international, à l’exclusion des É.-U.).1 Quoique les voyages puissent être passionnants, ils comportent aussi des risques. L’un d’entre eux est la diarrhée du voyageur.

La principale cause de la diarrhée du voyageur, c’est l’exposition à des agents pathogènes lors d’un voyage hors de son environnement habituel. Toutefois, des facteurs tels que le climat et la santé mentale peuvent également provoquer une diarrhée pendant le voyage.

Étonnamment, jusqu’à 60 % des voyageurs seront atteints de diarrhée!2 Celle-ci se produit généralement assez tôt pendant un voyage, mais elle peut survenir à n’importe quel moment. Il est même possible pour les symptômes de faire leur apparition quelques jours suivant le retour à la maison. La diarrhée infectieuse ne dure généralement que quelques jours, mais peut persister plus longtemps, surtout si des protozoaires sont à l’origine de l’infection. Il est également important de noter qu’une première infection ne confère pas d’immunité, car il est possible de contracter plusieurs épisodes de diarrhée du voyageur au cours d’un même voyage. La diarrhée liée à des changements d’environnement, de climat ou d’état de santé mentale peut persister tant que l’élément déclencheur demeure un problème.

Symptômes et complications

Le principal symptôme de la diarrhée du voyageur est, sans surprise, la diarrhée. Elle est caractérisée par une émission de selles molles au moins trois fois par jour. Cependant, la diarrhée peut être beaucoup plus fréquente, ainsi qu’être très aqueuse. Elle s’accompagne souvent de crampes et de douleurs abdominales, ainsi que d’un besoin impérieux d’aller à la selle. Les nausées et les vomissements sont également des symptômes courants.

Dans le cas d’infections plus graves, il est possible de connaître de la fièvre, des selles sanglantes et des frissons, symptômes pour lesquels il faut obtenir des soins médicaux.

La principale complication de la diarrhée du voyageur est la déshydratation. L’intestin extrait de l’eau du reste du corps afin d’évacuer l’agent pathogène infectieux, ce qui provoque une diarrhée et peut rapidement déshydrater une personne si elle n’est pas en mesure de se réapprovisionner en liquides et en électrolytes. Les personnes particulièrement sensibles aux effets de la déshydratation, telles que les nourrissons et les jeunes enfants, les personnes âgées et les personnes souffrant d’une maladie ou prenant un médicament qui les rend immunovulnérables, doivent consulter un professionnel de la santé si elles souffrent d’une diarrhée persistante. Dans de très rares cas, il est possible de mourir d’une grave déshydratation non traitée.

Une autre complication de la diarrhée du voyageur est le syndrome de l’intestin irritable post-infectieux (SII-PI). Le syndrome de l’intestin irritable (SII) est un trouble digestif fonctionnel qui se caractérise par des douleurs abdominales et des ballonnements accompagnés de constipation et/ou de diarrhée. Les causes potentielles de cette affection sont nombreuses, mais, dans certains cas, la diarrhée du voyageur causée par un agent pathogène peut déclencher ce type de SII. Le SII-PI se produit chez environ de 3 à 17 % des personnes ayant souffert d’une diarrhée du voyageur.3 Si vous connaissez des symptômes digestifs persistants après un voyage à l’étranger, assurez-vous d’en informer votre équipe soignante.

Facteurs de risque

Bien que n’importe qui puisse contracter une diarrhée du voyageur, certaines personnes présentent un risque accru de développer la maladie ou sont susceptibles de moins bien s’en tirer. Cela comprend les personnes aux prises avec des problèmes de santé sous-jacents, celles qui sont immunovulnérables ou encore celles qui souffrent déjà d’une maladie ou d’un trouble digestif, comme la maladie inflammatoire de l’intestin, le syndrome de l’intestin irritable ou la maladie cœliaque. De plus, les nourrissons, les jeunes enfants, les femmes enceintes et les aînés ont tendance à présenter un risque plus élevé de complications.

Certains médicaments utilisés pour traiter le reflux gastro-œsophagien (RGO) pathologique agissent en diminuant la quantité d’acide gastrique produite par l’organisme, ce qui peut être problématique puisque l’acide gastrique aide à détruire les agents pathogènes qui pénètrent dans l’organisme par la bouche. Si vous prenez un antagoniste des récepteurs H2 de l’histamine (anti-H2) ou un inhibiteur de la pompe à protons (IPP), faites très attention à ce que vous mangez et buvez (voir les conseils de prévention ci-dessous), car votre ligne de défense est affaiblie.

Le type de voyage que vous effectuez peut également influer sur votre niveau de risque. Les personnes qui partent avec leur sac à dos ou en croisière sont plus susceptibles d’être exposées à des boissons et à des aliments contaminés que celles qui prennent l’avion ou la voiture et qui logent dans des hôtels. Les personnes qui restent chez des amis ou de la famille sont plus susceptibles de développer une diarrhée du voyageur que celles qui sont en voyage d’affaires. Ces différences de risque s’expliquent par les types d’aliments et de boissons auxquels ces personnes sont exposées. Celles qui voyagent sac au dos pourraient manger chez des marchands ambulants bon marché ou boire de l’eau contaminée, celles qui entreprennent une croisière peuvent contracter un virus ou manger de buffets à risque, et celles qui rendent visite à des amis ou à de la famille mangent des repas maison dont les normes de préparation peuvent être insuffisantes.

Votre destination de voyage est l’un des facteurs de risque les plus importants : les pays à revenu plus élevé ont tendance à avoir une eau potable beaucoup plus sûre, tandis que les régions à plus faible revenu présentent un risque plus élevé (voir ci-dessous). Cependant, vous pouvez tout de même contracter la diarrhée du voyageur dans les pays à faible risque, surtout si vous partez à l’aventure hors réseau et que vous buvez de l’eau provenant de ruisseaux ou de rivières. Recherchez des panneaux indiquant la qualité de l’eau dans la région où vous voyagez.

Niveau de risque selon la destination4

Faible risque

  • Australie et Nouvelle-Zélande
  • Canada
  • Japon
  • Europe du Nord et de l’Ouest
  • États-Unis

Risque modéré

  • Caraïbes
  • Europe de l’Est

Risque élevé

  • Afrique
  • Asie
  • Amérique centrale et du Sud
  • Mexique
  • Moyen Orient

Causes infectieuses

Généralement, l’exposition à des microorganismes par le biais de boissons et d’aliments contaminés est à l’origine de la diarrhée du voyageur. Les types les plus courants sont les bactéries, telles que Escherichia coli, Campylobacter jejuni, Salmonella et Shigella, et les protozoaires, tels que Giardia duodenalis, Entamoeba histolytica et Cryptosporidium parvum. Dans les endroits où il y a beaucoup de gens dans un espace restreint, comme les croisières ou les lieux de villégiature, les éclosions d’infections au rotavirus ou au norovirus peuvent provoquer des maladies digestives.2

Il est important de savoir que l’eau contaminée n’est pas seulement un problème si vous la buvez directement. L’eau contaminée comprend l’eau à boire, la glace utilisée dans n’importe quelle boisson, l’eau du robinet pour le brossage des dents et l’eau ingérée lors de la baignade. Les aliments lavés avec de l’eau contaminée peuvent devenir infectieux s’ils ne sont pas cuits, de sorte que les salades et les fruits tranchés présentent un risque plus élevé que les aliments cuits. Même la vaisselle et les ustensiles lavés avec de l’eau contaminée peuvent provoquer une infection. La viande, le poisson et les fruits de mer crus, ainsi que les aliments conservés à des températures inadéquates, sont tous plus susceptibles de contenir des bactéries pathogènes.

Diarrhée en raison d’hyperthermie

Bon nombre des personnes vivant dans des climats plus froids voyagent dans des pays chauds et tropicaux où ils risquent de souffrir d’hyperthermie (excès de chaleur). Cela peut provoquer une réaction de stress qui augmente la production de cortisol, entraînant une déshydratation et un déséquilibre électrolytique, ce qui peut contribuer à la diarrhée.5 L’obésité, le diabète et les maladies cardiaques augmentent les risques.

L’hyperthermie constitue toute une gamme, certaines formes étant bénignes et faciles à traiter, d’autres étant incroyablement dangereuses. L’épuisement par la chaleur, forme moins grave, présente des symptômes tels que la diarrhée, les vomissements, les étourdissements, la faiblesse, les maux de tête et les crampes musculaires. Le coup de chaleur est une urgence médicale qui se traduit par une température corporelle supérieure à 40 °C, une peau chaude et sèche, des vomissements, de la diarrhée, une hypotension artérielle, une respiration rapide, une confusion, des hallucinations et un évanouissement, et elle peut entraîner la défaillance d’un organe, ainsi que la mort.

Pour réduire les risques d’épuisement par la chaleur ou de coup de chaleur dans les climats chauds, assurez-vous de rester hydraté, d’éviter les efforts excessifs au soleil et de prendre des pauses dans des endroits frais. Si vous souffrez d’un léger épuisement par la chaleur, sortez de la chaleur, prenez un bain frais et buvez beaucoup de liquides. Si vous, ou quelqu’un avec qui vous êtes, pensez être atteint d’un coup de chaleur, obtenez immédiatement de l’aide médicale.

Autres causes de diarrhée en voyage

Outre les causes infectieuses et l’hyperthermie, il existe d’autres raisons pour lesquelles une personne peut souffrir de diarrhée à l’étranger. Les voyages peuvent parfois provoquer des émotions intenses, négatives ou positives, qui peuvent provoquer une diarrhée. Cela est particulièrement vrai pour les personnes souffrant d’anxiété ou de troubles de l’humeur sous-jacents.

En général, une augmentation soudaine de l’activité physique peut entraîner une diarrhée. Si vous avez normalement un mode de vie sédentaire, mais que vous passez toute la journée à marcher et à faire du tourisme pendant vos vacances, vous pourriez avoir besoin d’aller aux toilettes plus souvent. Les changements au régime alimentaire peuvent avoir un effet semblable si le lieu que vous visitez sert des aliments plus riches en fibres, en graisses ou en épices que ceux de votre régime habituel.

Même un manque de sommeil dû au décalage horaire peut avoir un effet sur vos habitudes intestinales normales, donnant lieu à la diarrhée ou à la constipation.

Prévention

Si vous souffrez d’une affection sous-jacente (physique ou psychologique) qui augmente votre risque d’infection ou de diarrhée, assurez-vous de suivre votre plan de gestion habituel et demandez à votre équipe soignante de vous indiquer les mesures supplémentaires à prendre pendant votre voyage.

Certains médicaments peuvent aider à prévenir la diarrhée du voyageur, notamment la rifaximine, les fluoroquinolones et le sous-salicylate de bismuth.6 Il existe également un vaccin contre le choléra et la diarrhée du voyageur, mais il n’est pas très efficace. Demandez à votre médecin ou à une clinique santé-voyage de vous recommander des médicaments en fonction de votre état de santé et de la destination de votre voyage.

Bien que la diarrhée du voyageur soit extrêmement courante, vous pouvez prendre certaines mesures pour réduire votre risque.

  • Ne buvez pas d’eau ou de boissons contenant de l’eau ou de la glace dans les zones à risque élevé (utilisez de l’eau en bouteille ou de l’eau traitée pour boire, laver les aliments et vous brosser les dents).
  • Ne mangez pas de fruits ou de légumes crus, surtout ceux qui sont déjà coupés, à moins qu’ils ne soient recouverts d’une pelure épaisse que vous enlevez vous-même.
  • Ne mangez pas d’huîtres, de viandes ou d’œufs crus ou insuffisamment cuits.
  • Ne consommez pas d’aliments à base de produits laitiers non pasteurisés.
  • Ne buvez pas de boissons en bouteille, sauf si vous en retirez vous-même le bouchon ou si vous regardez quelqu’un d’autre le faire.
  • Évitez les buffets et les aliments vendus par des marchands ambulants.
  • Renseignez-vous sur la qualité de l’eau là où vous voyagerez et préparez-vous en conséquence (p. ex., assurez-vous d’avoir accès à de l’eau en bouteille ou à des outils pour stériliser l’eau, le cas échéant).
  • Lavez-vous souvent les mains, surtout avant de manger; vous pouvez utiliser de l’eau contaminée si vous utilisez également du savon et que vous vous lavez les mains correctement; s’il n’y a pas d’eau courante, utilisez un désinfectant pour les mains.
  • Évitez que l’eau entre dans votre bouche pendant une douche, un bain ou une baignade.
  • Préparez-vous en conséquence pour le climat de votre destination de voyage : habillez-vous en fonction de la météo, hydratez-vous adéquatement et évitez la chaleur excessive ou de passer trop de temps en plein soleil.

Comment rendre l’eau potable7,8,9

Remarque : Ces méthodes concernent l’eau susceptible d’être contaminée par des microorganismes. Toutefois, il existe des endroits où l’eau est insalubre en raison de sa contamination par des métaux lourds, des produits chimiques industriels, des retombées radioactives ou d’autres matières dangereuses. Dans de tels cas, vous ne devez boire que de l’eau en bouteille provenant d’une source fiable. Renseignez-vous toujours sur la qualité de l’eau dans le pays où vous voyagerez avant de partir.

Avant de traiter l’eau au moyen des méthodes qui suivent, elle doit être claire. Si elle contient des sédiments, vous pouvez la filtrer à l’aide d’un chiffon propre, d’un filtre à café ou d’un produit conçu à cet effet. Les filtres conçus pour nettoyer l’eau sont utiles, car ils peuvent éliminer les protozoaires et les bactéries de plus grande taille. Cependant, ils ne permettent pas à eux seuls de rendre l’eau potable, puisqu’ils ne peuvent pas éliminer les virus ou les plus petites bactéries; ils doivent donc être utilisés conjointement avec les méthodes énumérées ci-dessous. Il existe des produits conçus à cet effet, mais assurez-vous de suivre les instructions d’utilisation du fabricant.

Bouillir

La meilleure méthode, et souvent la plus simple, pour traiter l’eau est de la faire bouillir. Cependant, vous devez porter l’eau à ébullition pendant au moins une minute à basse altitude, ou trois minutes si vous vous trouvez à plus de 1 500 mètres au-dessus du niveau de la mer, afin de détruire les microorganismes. Il faut ensuite la couvrir pour éviter toute contamination supplémentaire pendant qu’elle se refroidit jusqu’à ce qu’elle atteigne une température adéquate pour sa consommation. La plupart des bactéries, virus et protozoaires sont détruits par cette méthode.

Désinfection chimique

Il existe des produits commerciaux pour désinfecter l’eau. Lisez toujours attentivement les instructions et suivez-les à la lettre. Vous pouvez également utiliser un javellisant ménager en ajoutant 2 gouttes au moyen d’un compte-gouttes à chaque litre d’eau à désinfecter. Mélangez bien et attendez 30 minutes. Si l’eau dégage une légère odeur de chlore et semble propre, elle est probablement désinfectée. S’il n’y a pas d’odeur et que l’eau est trouble, répétez le processus. Les désinfectants chimiques sont efficaces pour éliminer les bactéries et les virus, mais non les protozoaires.

Lumière ultraviolette (UV)

Il existe des baguettes à lumière UV que vous pouvez utiliser pour désinfecter l’eau. Cependant, elles sont souvent difficiles à utiliser, puisqu’elles ne fonctionnent que sur de petites quantités d’eau à la fois, exigent que l’eau soit complètement claire, prennent beaucoup de temps à fonctionner et peuvent être inefficaces si leurs piles ne sont pas complètement chargées. Bien que d’autres méthodes soient préférables, si vous décidez d’utiliser une lumière UV, assurez-vous de suivre très attentivement les instructions du fabricant.

Traitement et gestion

Dans les cas de diarrhée du voyageur causée par des bactéries ou des protozoaires, les antibiotiques/antiprotozoaires peuvent aider. Toutefois, de nombreux médecins déconseillent de les prendre dans les cas plus légers, car l’utilisation d’antibiotiques comporte des risques, tels que l’infection à C. difficile.

D’autres médicaments, comme le sous-salicylate de bismuth (Pepto-Bismol®) ou le lopéramide (Imodium®), peuvent atténuer les symptômes dans les cas légers. Essayez d’éviter ces médicaments pendant les premiers jours de la diarrhée dans les cas causés par des bactéries/protozoaires, car il est important pour votre corps d’évacuer ces agents pathogènes. Si vous prenez des médicaments pour traiter une maladie chronique, informez-vous auprès de votre médecin avant de partir en voyage sur la façon dont la diarrhée et/ou les vomissements peuvent influer sur l’efficacité de ces médicaments et si vous devez modifier la façon dont vous les prenez.

L’objectif principal du traitement de la diarrhée du voyageur est d’éviter une déshydratation grave. Il est important de boire suffisamment de liquides quelle que soit l’origine de la diarrhée, puisque la déshydratation pose un grave risque. Assurez-vous que l’eau que vous buvez est potable (en bouteille, bouillie ou désinfectée, selon les recommandations en vigueur dans la région où vous voyagez).

Les solutions de réhydratation sont importantes pour maintenir un bon équilibre électrolytique, surtout si la diarrhée est modérée ou grave. Les jeunes enfants et les personnes cliniquement vulnérables doivent en consommer même en cas de diarrhée légère. Les adultes en bonne santé et les enfants plus âgés n’en ont pas nécessairement besoin si la diarrhée est légère, mais elles peuvent tout de même être utiles.

Vous êtes particulièrement susceptible à la déshydratation si vous vous rendez dans une région où les températures sont élevées, si vous êtes très actif ou dans toute autre situation qui accroît votre niveau de transpiration. Assurez-vous de rester bien hydraté afin de disposer d’une bonne base d’hydratation en cas de diarrhée.

Pendant que vous êtes malade, consommez de petites quantités d’aliments à faible teneur en gras et en fibres et faciles à digérer, tels que des glucides simples (p. ex., riz blanc, pâtes, rôties sèches, craquelins, compote de pommes, bananes) ou des protéines plus faciles à digérer (p. ex., œufs, poulet, poisson). Évitez les boissons contenant de la caféine (p. ex., café, thé, cola, boissons énergisantes) ou de l’alcool.

Avenir

La plupart des cas de diarrhée du voyageur disparaissent en quelques jours ou quelques semaines, et il est conseillé de se reposer et de s’hydrater. Toutefois, des cas graves peuvent se produire, en particulier chez les jeunes enfants, les personnes âgées et les personnes souffrant de problèmes de santé sous-jacents. Ces personnes peuvent connaître une déshydratation grave nécessitant des soins médicaux, tels qu’une hospitalisation. De plus, il existe un risque de syndrome de l’intestin irritable post-infectieux, affection qui peut persister pendant de nombreuses années et perturber considérablement la qualité de vie.


Publié pour la première fois dans le bulletin Du coeur au ventreMD numéro 232 – 2024
1. Statistique Canada. Trafic aérien de passagers aux aéroports canadiens, annuel. Disponible à : https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/fr/tv.action?pid=2310025301&request_locale=fr.
2. Gambini JM, Watkins E. Traveler’s diarrhea. JAAPA. 2023;36(11):1-4.
3. Steffen R et al. Traveler’s diarrhea: a clinical review. JAMA. 2015;313(1):71-80.
4. Gouvernement du Canada. Diarrhée du voyageur. Disponible à : https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies/diarrhee.html.
5. Yezli S et al. Classic heat stroke in a desert climate: A systematic review of 2632 cases. J Intern Med. 2023;294(1):7-20.
6. Gouvernement du Canada. Déclaration sur la diarrhée du voyageur. Disponible à : https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/ccmtmv/declaration-diarrhee-voyageur.html.
7. HealthLinkBC. Purifying Your Drinking Water. Disponible à : https://www.healthlinkbc.ca/health-topics/purifying-your-drinking-water.
8. MyhealthAlberta. How to make your drinking water safe when you can’t boil it. Disponible à : https://myhealth.alberta.ca/alberta/pages/using-disinfectants-to-make-drinking-water-safe-when-you-cant-boil-it.aspx.
9. National Park Service. Two Ways to Purify Water. Disponible à : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK373093/.
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