Tests et procédures diagnostiques
Lorsqu’un professionnel de la santé soupçonne qu’un patient souffre d’une maladie ou d’un trouble du tractus gastro-intestinal ou si un patient se plaint de symptômes inexpliqués dans son tractus gastro-intestinal, la technologie offre des outils précieux de diagnostic. Les tests et procédures diagnostiques peuvent aller des tests invasifs aux tests non invasifs, simples ou plus complexes, et peuvent aider les professionnels de la santé à en apprendre davantage sur les causes, les symptômes et la gravité des différents problèmes de santé.
Tractus gastro-intestinal supérieur
Pourquoi : Si votre médecin soupçonne une maladie ou un trouble potentiel dans votre œsophage, il pourra prescrire une gorgée barytée. Parmi les symptômes qui pourraient l’inciter à demander ce test se trouvent la difficulté à avaler ou une douleur lors de la déglutition, une douleur dans la gorge ou l’œsophage, une douleur à la partie supérieure de l’abdomen ou des vomissements inexpliqués. Si vos symptômes se produisent plus bas que votre œsophage, tels que des vomissements, des douleurs abdominales, de la diarrhée ou des selles sanguinolentes, votre médecin pourrait vous prescrire un repas baryté.
Préparation : Comme cette procédure implique la prise de radiographies, vous devrez vous changer et porter une jaquette d’hôpital. Vous devrez aussi enlever tout bijou métallique de votre torse puisque les pièces de métal nuisent à la prise d’images radiographiques claires. Votre médecin pourrait aussi vous demander de suivre un régime faible en fibres durant les jours précédents, et de ne pas manger, boire, fumer ou mâcher de la gomme après minuit le jour de la procédure afin de garantir qu’aucun aliment ne viendra compromettre la qualité des images.
Comment : Un technicien prendra des images radiographiques de votre tractus gastro-intestinal supérieur pendant que vous buvez un mélange épais et crayeux de baryum et d’eau. Ce mélange recouvre les parois du tractus digestif et apparaît blanc sur les radiographies, ce qui permet à votre équipe de soins de santé de déceler toute anomalie dans la structure de votre tractus gastro-intestinal (GI). Dans le cas de la gorgée barytée, le technicien prendra des photos de votre œsophage et de la partie supérieure de votre estomac alors que dans le cas du repas baryté, il suivra le baryum que vous avez ingéré à mesure qu’il s’achemine le long de votre œsophage, de votre estomac et de la partie supérieure de votre intestin grêle (duodénum). Ce test permet aux professionnels de la santé de voir la forme de votre tractus GI et de mesurer la vitesse de passage (trop rapide, trop lente ou adéquate) des aliments dans l’appareil digestif.
Complications : Une complication courante du transit œso-gastro-duodénal est la constipation; vous pourriez aussi avoir des selles qui semblent crayeuses et blanches pendant quelques jours. Ceci est parfaitement normal, et vous pouvez soulager votre constipation en buvant beaucoup de liquide et en mangeant des aliments à haute teneur en fibres après la procédure. Quoique rares, des réactions allergiques au mélange de baryum peuvent se manifester chez certaines personnes.
Pourquoi : Lors d’une gastroscopie, votre médecin utilise une petite caméra fixée à un long tube (endoscope) pour voir l’intérieur de votre tractus GI. Cette procédure sert à déceler toute maladie soupçonnée du tractus GI supérieur, par exemple la maladie de Crohn, le RGO, un ulcère gastrique, une hernie hiatale, la maladie cœliaque ainsi que certains cancers. Des symptômes comme une nausée persistante, des brûlures d’estomac et une douleur non identifiée à l’estomac font de vous un candidat idéal pour passer une gastroscopie.
Préparation : Au cours de la gastroscopie, votre médecin aura besoin de voir clairement toutes les parties de votre tractus GI supérieur, et vous demandera probablement de ne pas consommer d’aliments ni de liquides pendant les six à huit heures avant la procédure. Il est important de suivre toutes les instructions de la préparation à la lettre, puisque tout aliment dans votre estomac ou la partie supérieure de votre intestin grêle bloquera l’image.
À votre arrivée à votre rendez-vous, votre médecin vous administrera un léger sédatif pour rendre la scopie plus confortable. Il est peu probable que vous ayez besoin d’une anesthésie générale. Le type de sédation le plus couramment utilisé est la sédation consciente, qui consiste à combiner une benzodiazépine, qui provoque la relaxation, et un opioïde, qui réduit la douleur. Un professionnel de soins de santé administrera ce sédatif par voie d’injection. Vous serez très détendu et pourriez dormir légèrement, et vous oublierez probablement une bonne partie de la procédure. Une infirmière peut pulvériser un peu d’analgésique topique au fond de votre gorge pour réduire la douleur ou l’inconfort pendant l’insertion de l’endoscope. Votre équipe de soins de santé surveillera vos signes vitaux pendant la sédation et la procédure. Avant votre rendez-vous, assurez-vous de demander à votre médecin si vous devriez cesser de prendre certains de vos médicaments dans les jours précédant la scopie afin d’éviter toute interaction indésirable.
Comment : Votre médecin insérera un long tube étroit muni d’une petite caméra avec lumière dans votre bouche jusque dans l’œsophage, l’estomac et la partie supérieure de votre intestin grêle. Grâce à cet appareil, l’équipe peut voir sur un écran ce que la caméra permet de découvrir. Le médecin regardera avec attention les tissus et la structure de votre tractus GI supérieur pour voir s’il y a quelque chose qui semble anormal, et il pourra aussi prélever tout tissu suspect (biopsie) pour l’examiner plus tard au microscope pour déceler des signes de maladie tels que l’inflammation ou le cancer. La procédure durera seulement cinq minutes, mais vous devrez attendre à l’hôpital ou à la clinique pendant 30 minutes à la suite du test, afin de garantir que vous éliminez sans problème le sédatif de votre système. Vous serez considéré comme ayant les facultés affaiblies pendant 24 heures après avoir reçu la sédation consciente. Il vous faudra prendre des dispositions pour qu’un membre de votre famille ou un ami adulte et responsable puisse venir vous chercher après votre rendez-vous puisqu’il n’est pas sécuritaire de conduire après une sédation, et vous serez trop fatigué et désorienté pour prendre seul un taxi ou les transports en commun.
Complications : Les gastroscopies sont en général sécuritaires, mais il peut survenir des complications potentielles. Certaines personnes peuvent avoir une mauvaise réaction au sédatif et, dans de très rares cas, des déchirures des tissus dans le tractus digestif causées par l’endoscope.
Pourquoi : Les professionnels de la santé peuvent prescrire la cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique (CPRE) pour examiner les conduits biliaires et pancréatique dans votre appareil digestif pour savoir s’il y a un blocage; ils peuvent aussi prélever des tissus qu’ils étudieront après la procédure. Une pancréatite, une maladie de la vésicule biliaire et des tumeurs des conduits biliaires et du pancréas sont toutes des raisons qui poussent votre médecin à effectuer ce test.
Préparation : La préparation en vue d’une CPRE consiste à vous préparer aux deux parties de l’examen : l’endoscopie et la prise de radiographies. À compter de la soirée avant la procédure, vous devrez vous abstenir de manger et de boire. Vous aurez peut-être aussi besoin d’éviter les aliments à haute teneur en fibres au cours des quelques jours précédant la procédure. Assurez-vous de ne porter aucun bijou métallique sur votre torse puisque les pièces de métal nuisent à la prise d’images radiographiques claires.
Comment : La CPRE utilise une combinaison d’endoscopie et de rayons X pour examiner les conduits biliaires et pancréatique. Votre médecin insérera un appareil souple de scopie (endoscope) dans votre bouche jusque dans l’œsophage, puis l’estomac et la partie supérieure de votre intestin grêle pour voir votre foie, votre vésicule biliaire, votre pancréas ainsi que vos conduits biliaires. Ensuite, un technicien prendra des rayons X de ces zones aux fins d’examen plus tard. Le test dure environ de 30 minutes à une heure, mais vous resterez à l’hôpital pendant une heure ou deux après la procédure.
Complications : Bien que la CPRE puisse aider à diagnostiquer les affections dans les conduits biliaires, une irritation des tissus peut parfois occasionner une pancréatite aigüe.
Pourquoi : Les médecins se servent de plus en plus de l’écho-endoscopie comme solution de remplacement à la CPRE pour examiner l’appareil digestif afin d’y déceler des blocages ou d’autres complications physiques dans l’œsophage, l’estomac, le pancréas, la vésicule biliaire et le foie. L’écho-endoscopie offre les mêmes avantages de la CPRE, car elle permet de bien voir l’anatomie et de faire des biopsies, mais ne comporte pas les risques de radiation des rayons X.
Préparation : Les instructions de préparation sont les mêmes que celles pour la gastroscopie. Vous devrez éviter de consommer des aliments et des liquides pendant les six à huit heures avant la procédure. Vous recevrez par voie d’injection une sédation consciente, qui consiste à combiner une benzodiazépine (qui provoque la relaxation) et un opioïde (qui réduit la douleur). Vous serez très détendu et pourriez dormir légèrement, et vous oublierez probablement une bonne partie de la procédure. Il est important d’être accompagné d’un adulte responsable qui veillera à ce que vous retourniez à la maison en toute sécurité, puisque les effets du sédatif ne seront éliminés complètement qu’après 24 heures à compter de son administration.
Comment : Cette procédure est semblable à celle de la CPRE : l’écho-endoscopie implique l’utilisation d’un endoscope qui, au lieu d’être accompagné de la prise de rayons X, est muni d’un appareil échographique miniature. Cette méthode permet de voir beaucoup plus clairement la structure du tractus intestinal qu’une échographie externe, puisque l’endoscope peut se rapprocher beaucoup plus près du site d’intérêt. La procédure durera habituellement 20 minutes, mais vous devrez attendre à l’hôpital ou à la clinique pendant 30 minutes à la suite du test pour que le sédatif commence à s’estomper.
Complications : L’écho-endoscopie est un test de diagnostic relativement sécuritaire. Toutefois, la prise de sédatifs comporte des risques; il est donc primordial de suivre toutes les instructions de votre médecin et de lui mentionner tout autre médicament que vous prenez. De plus, il y a des risques minimes de déchirures des tissus dans l’œsophage ou l’estomac.
Pourquoi : Les professionnels des soins de santé se servent du test de surveillance du pH pour vérifier s’il y a des traces d’acide gastrique dans l’œsophage. Ce test aide à déterminer la sévérité des symptômes liés à l’équilibre du pH dans votre tractus GI, par exemple ceux du RGO, et à établir si votre thérapie de suppression de l’acide ou antiacide est toujours efficace ou si elle doit être mise à jour ou modifiée. Si vous éprouvez des douleurs à la poitrine ou avez un mal de gorge, ou si vous toussez ou êtes enroué, ce test permettra à votre médecin de savoir si ces symptômes découlent des brûlures d’estomac ou d’autres affections.
Préparation : Ce test requiert peu de préparation. Vous n’avez qu’à suivre les instructions de votre équipe de soin de santé, mais en général, vous passerez votre journée normalement.
Comment : Votre médecin insérera dans votre narine un mince cathéter de plastique muni d’une sonde à son extrémité, et ce, jusque dans votre gorge; vous devrez garder en place ce cathéter pendant 24 heures. L’équipe vous fournira également un moniteur assorti. Vous devrez consigner tout symptôme que vous éprouvez pendant les 24 heures suivantes alors que la sonde interne vérifie l’équilibre du pH. La surveillance du pH sans fil est aussi parfois offerte, et se fait au moyen d’une petite capsule avec transmetteur insérée dans l’œsophage. Vous prenez note de tout symptôme pendant que la capsule transmet les résultats à un récepteur externe que vous portez sur vous. La capsule finit par sortir de votre appareil digestif. À la fin de ce test, votre médecin recueille l’équipement ainsi que vos notes, et les étudie afin de poser un diagnostic.
Complications : Vous pourriez ressentir un certain inconfort en raison du cathéter, mais sinon le test de surveillance du pH est une procédure sécuritaire. Certaines personnes ressentent une gêne par rapport à leur apparence, car une partie du cathéter est visible.
Pourquoi : Votre médecin prescrira une manométrie œsophagienne pour vérifier les mouvements et la pression dans votre œsophage, et une manométrie gastrique pour vérifier les mouvements et la pression dans votre estomac. Les symptômes les plus courants qui amèneront votre médecin à prescrire la manométrie œsophagienne sont les brûlures d’estomac, la difficulté à avaler ou une douleur lors de la déglutition. La manométrie gastrique se fait couramment lorsque le médecin soupçonne des affections liées à la vidange gastrique comme la gastroparésie ou le syndrome de chasse.
Préparation : Votre équipe de soins de santé vous demandera probablement d’éviter de prendre certains médicaments, par exemple des médicaments de suppression de l’acide (IPP, anti-H2) sur ordonnance ou des antiacides en vente libre (Tums®, Maalox®), de même que des bêta-bloquants, des inhibiteurs calciques et de la caféine. Vous devrez également éviter d’ingérer tout aliment pendant les huit heures précédant la procédure.
Comment : Vous serez éveillé pendant la manométrie œsophagienne. Votre médecin insérera un long tube mince dans votre narine jusqu’à votre œsophage, puis dans votre estomac. Le tube relève les vibrations qui se produisent lorsque les muscles de votre œsophage ou de votre estomac se contractent, et transmet cette information à une machine qui transpose les données en graphiques. Votre médecin ou technicien médical vous demandera d’avaler de l’eau à divers moments, ce qui l’aidera à comprendre ce qui se passe dans votre œsophage ou votre estomac quand vous mangez et buvez. Cette procédure, qui dure environ de 30 à 45 minutes, permet à votre médecin de mesurer la force de déglutition et de repérer toute anomalie dans la fonction œsophagienne ou gastrique. Elle permet également de vérifier si le sphincter œsophagien inférieur fonctionne normalement.
Complications : L’insertion du tube se fait généralement sans problème, mais chez certaines personnes, elle peut causer de la toux ou des vomissements en raison de l’irritation du tractus digestif causé par le tube. Votre gorge pourrait aussi être légèrement sensible après la manométrie œsophagienne. En revanche, l’insertion du tube ne devrait pas être trop inconfortable puisqu’un professionnel de la santé appliquera un anesthésique local dans votre narine.
Tractus gastro-intestinal inférieur
Pourquoi
Si vous manifestez des symptômes dans l’appareil digestif inférieur, tels que la diarrhée, la constipation, des douleurs ou crampes abdominales ou des saignements rectaux, les tests diagnostiques suivants sont des outils utiles qui permettront à votre équipe de soins de santé d’en trouver la cause. La majorité de ces tests visent le même objectif : déceler une maladie dans le gros intestin. Il peut s’agir par exemple d’une MII (comme la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse), de polypes, d’un cancer colorectal ou d’une diverticulose colique. Votre médecin peut aussi se servir d’un de ces tests pour déterminer la cause d’un saignement rectal ou pour déceler toute autre anomalie dans le tractus intestinal, comme une inflammation.
Préparation
Vous devrez tenir compte du fait que chacun de ces tests et procédures diagnostiques requiert une préparation préalable. Il est important que votre médecin puisse voir clairement la structure et les tissus de votre côlon, alors celui-ci doit être vide. Vous devrez éviter de consommer de la nourriture et des liquides opaques (boissons non translucides comme le lait, bon nombre de jus, boissons fouettées, etc.) pendant au moins 24 heures avant la procédure; vous aurez à ingérer une préparation intestinale conformément aux instructions relatives au produit pour vider votre gros intestin de toute matière fécale résiduelle. En général, les préparations intestinales consistent à combiner un produit en poudre avec un liquide clair (comme de l’eau ou du jus de pomme), et à les boire selon les directives inscrites sur l’emballage. En raison de cette préparation intestinale, vous devrez aller à la selle fréquemment, alors ne planifiez pas de sorties loin des toilettes pendant cette période! Parlez-en avec votre équipe de soins de santé à l’avance afin de bien faire tout ce que l’on vous demande et garantir une procédure efficace et exacte.
Au cours de la coloscopie, vous serez sous sédation consciente. Un professionnel de soins de santé vous administrera une combinaison de deux médicaments par voie intraveineuse, soit une benzodiazépine, qui provoque la relaxation, et un opioïde, qui réduit la douleur. Vous vous sentirez très détendu et peut-être somnolent, et vous oublierez probablement une bonne partie de la procédure. Une fois que les médicaments auront commencé à agir, le médecin insérera un instrument appelé coloscope dans votre rectum. Cet appareil lui permettra de voir l’intérieur de votre côlon, parfois aussi loin que la jonction entre l’intestin grêle et le gros intestin (iléon terminal). C’est à cet endroit que se forment couramment les affections gastro-intestinales comme la maladie de Crohn. Au cours de la coloscopie, le médecin pourra prélever sans douleur des échantillons à l’intérieur de votre côlon, qui seront examinés plus tard; cette procédure est appelée biopsie. Une coloscopie dure environ de 20 à 45 minutes, mais vous pouvez vous attendre à rester à l’hôpital pendant deux à trois heures, d’une part afin d’être bien préparé en vue de la procédure et d’autre part, afin d’être surveillé par la suite.
Les coloscopies sont en général très sécuritaires. Toutefois, il existe un léger risque de déchirure ou de saignement causé par l’appareil, notamment si le médecin décide de prélever des tissus en vue d’une biopsie. En outre, la sédation consciente peut comporter certains risques; il convient donc de discuter avec votre médecin de vos préoccupations et de lui mentionner, avant la procédure, tous les médicaments et les suppléments que vous prenez.
Également connu sous le nom de radiographie des voies digestives inférieures ou radiographie du côlon, le lavement baryté est un test courant. À l’hôpital ou à la clinique, un professionnel de la santé vous administrera un lavement contenant du baryum, un produit chimique sans danger qui apparaît d’un blanc éclatant sur les radiographies. Un technicien prendra ensuite quelques images radiographiques de la région et, en général, il vous demandera à quelques reprises de changer de position au cours de la procédure. Avant la procédure, vous devrez enlever tout bijou métallique ou tout vêtement avec fermeture à glissière ou boutons métalliques puisque ceux-ci nuisent à la prise des images. Ces images radiographiques permettent à votre médecin de voir avec clarté les contours du côlon ainsi que toute anomalie qui pourrait suggérer une maladie, facilitant ainsi le diagnostic. Un lavement baryté dure environ de 30 à 60 minutes.
L’administration d’un lavement peut s’avérer désagréable; vous aurez peut-être la sensation de vouloir aller à la selle, mais vous devrez rester immobile. Quoique rares, des réactions allergiques à la préparation de baryum peuvent se manifester chez certaines personnes.
Alors que la coloscopie permet d’analyser toute la longueur du côlon, la sigmoïdoscopie flexible permet d’observer uniquement la partie la plus inférieure du côlon, le sigmoïde. Au cours de la procédure, votre médecin insérera dans votre côlon un sigmoïdoscope, instrument flexible semblable à un tube muni d’une lumière et d’une caméra. Tout comme dans le cas d’une coloscopie, votre médecin pourra faire des prélèvements biopsiques pendant la procédure, qui seront par la suite analysés aux fins de dépistage de maladies comme le cancer. Contrairement à la coloscopie, cette procédure n’est pas effectuée sous sédation consciente. Bien souvent, la sigmoïdoscopie flexible est la procédure privilégiée, car la plupart des signes de maladie apparaissent dans les parties du côlon que l’on peut joindre avec un sigmoïdoscope flexible. Toutefois, une coloscopie permettra de mieux voir toute la région du côlon. La sigmoïdoscopie flexible dure habituellement environ 20 minutes.
Cette procédure est en général sécuritaire. Il existe cependant un très léger risque de dommage causé au tissu intestinal par le sigmoïdoscope.
Une coloscopie virtuelle est quelque peu semblable à la coloscopie traditionnelle. Au cours de la procédure, votre médecin insèrera dans le rectum un mince tube, dont il se servira pour remplir le côlon d’air. Ensuite, un technicien de soins de santé procédera à une tomodensitométrie (TDM) et utilisera les images pour produire une vue tridimensionnelle de l’intestin; plutôt que de voir directement l’intestin avec une caméra, le médecin examinera les images pour y déceler tout cancer ou polypes malins. La coloscopie virtuelle peut parfois se révéler plus efficace que la coloscopie traditionnelle puisque les images tridimensionnelles permettent de voir des parties de l’intestin qui, autrement, ne seraient pas visibles avec une caméra standard. En revanche, cette procédure est moins efficace pour détecter les plus petits polypes ou les polypes plats que la coloscopie traditionnelle. Si, après avoir examiné les images, votre médecin découvre des polypes ou des tissus qui requièrent une biopsie, vous devrez passer une coloscopie traditionnelle à cet égard.
Selon votre province ou votre régime de soins de santé personnel, il vous sera peut-être plus difficile d’accéder à ce test. Bon nombre de régimes couvrent la coloscopie virtuelle seulement s’il y a une raison pour laquelle vous ne pouvez pas subir de coloscopie traditionnelle.
Ce test diagnostique est utile pour détecter des maladies d’un bout à l’autre du tractus digestif, littéralement. Votre médecin pourra recommander l’endoscopie par capsule s’il soupçonne que vous avez une blessure ou une maladie dans une zone du tractus intestinal difficile à visualiser avec une coloscopie ou une endoscopie traditionnelle. Ce test consiste à avaler une capsule renfermant une minuscule caméra vidéo (ou deux caméras, une à chaque extrémité), une lumière, des piles et un transmetteur radio. Même si la capsule contient plusieurs dispositifs technologiques, elle est très petite : environ la taille d’une grosse vitamine. À mesure que la capsule descend dans votre tractus digestif, elle prend une série d’images, puis transmet sans fil cette information à un dispositif d’enregistrement de données que vous portez attaché à une ceinture autour de votre taille. Une fois que la capsule sera entièrement passée au travers de votre appareil digestif (elle est jetable), vous remettrez le dispositif d’enregistrement à votre équipe de soins de santé afin qu’elle puisse examiner les images enregistrées. Si vous médecin découvre un tissu suspect, il demandera probablement une coloscopie de suivi pour mieux visualiser la zone et faire une biopsie.
Ce test peut se traduire par une tâche assez lourde pour votre équipe de soins de santé, puisqu’une l’endoscopie par capsule moyenne produit 144 000 images à examiner. Si vous avez un rétrécissement, des cicatrices ou de l’inflammation dans votre tractus intestinal, il est possible que la capsule reste coincée. Bien que cette situation arrive rarement et ne soit pas dangereuse dans l’immédiat, si vous avez un rétrécissement serré du côlon, vous devrez peut-être subir une chirurgie pour enlever la capsule.
Pourquoi : Contrairement à plusieurs des autres tests susmentionnés, votre médecin n’utilise pas la manométrie ano-rectale pour regarder à l’intérieur de votre côlon, mais plutôt pour vérifier la santé et la force de vos muscles gastro-intestinaux. Si vous éprouvez de la constipation ou de l’incontinence fécale, le médecin peut se servir de cette procédure pour analyser la force des muscles de votre sphincter anal et déterminer s’ils ne seraient pas la cause de vos symptômes.
Préparation : Il vous faut suivre toutes les instructions que vous aura fournies le médecin avant la procédure, qui comprendront probablement l’administration d’un lavement pour vider vos intestins peu avant le test. Vingt-quatre heures avant le test, vous devrez aussi éviter de prendre tout médicament qui modifie la motilité intestinale; dans la plupart des cas, vous pourrez continuer à manger ou à boire dans les heures précédant la procédure.
Comment : Un professionnel de soins de santé insérera dans votre rectum un petit tube muni d’un ballonnet. Il vous demandera ensuite à certains moments d’effectuer des exercices de contraction ou de poussées de vos muscles gastro-intestinaux, et vous invitera aussi à lui faire part de toute sensation de gêne ou de plénitude dans votre intestin. Ce ballonnet, qui mesure la pression, indiquera au technicien de soins de santé si vos muscles fonctionnent normalement. Cette procédure dure environ 30 minutes, et ne requiert aucune sédation ni temps de récupération à l’hôpital.6
Complications : Cette procédure est en général très sécuritaire, mais dans certains cas, le ballonnet ou le cathéter peut irriter les tissus du rectum et causer des saignements.
Autres
Pourquoi : L’analyse de la calprotectine fécale est un outil non invasif utilisé pour déceler le taux de calprotectine, protéine habituellement trouvée en plus grande concentration dans le sang, la salive, l’urine et le liquide céphalo-rachidien des personnes souffrant d’inflammation. Ce test peut aider à déterminer s’il est plus probable que vos symptômes digestifs découlent d’un trouble intestinal fonctionnel, comme le syndrome de l’intestin irritable (SII), ou d’une affection organique, comme la maladie inflammatoire de l’intestin (MII). De plus, cette procédure est utile pour analyser le degré d’inflammation chez une personne atteinte de MII, car la calprotectine est une protéine qui est un marqueur de l’inflammation. Lorsque le test détecte un taux élevé de calprotectine dans les selles, cela indique qu’il s’agit d’une maladie inflammatoire de l’intestin; par contre, si le test détecte un taux faible ou normal de calprotectine, en présence d’autres symptômes intestinaux, cela peut être indicatif d’une MII maîtrisée ou du SII.
Préparation : Vous n’aurez probablement pas besoin de vous préparer pour ce test, mais suivez toute instruction fournie par votre médecin.
Comment : L’analyse de la calprotectine fécale sert à déterminer le taux de calprotectine présent dans les selles. Vous devrez prélever un échantillon de selles (ou plusieurs échantillons de selles sur une période de plusieurs jours) lorsque vous le pourrez et le retourner à un laboratoire médical à des fins d’analyse. Il est important que vous suiviez attentivement toutes les instructions données par votre médecin.
Complications : Aucune complication connue n’est associée à l’analyse de la calprotectine fécale. Toutefois, ce test pourrait ne pas être couvert par tous les régimes d’assurance médicale publics.
Pourquoi : Au moyen de ce test, un technicien tente de déceler toute trace de sang dans les selles qui n’est pas immédiatement visible à l’œil nu. C’est ce qu’on appelle le sang « occulte », celui-ci pouvant être une indication de cancer du côlon, d’hémorroïdes, de polypes ou d’autres problèmes gastro-intestinaux provoquant un saignement. S’il y a du sang occulte dans vos selles, votre médecin peut demander des tests supplémentaires pour en déterminer la source.
Préparation : Votre médecin pourrait vous demander d’éviter certains aliments et de cesser temporairement de prendre certains médicaments avant le test. Pour obtenir les résultats les plus exacts, n’effectuez pas le test de recherche de sang occulte dans les selles pendant vos règles ou si vous avez des saignements dus à des hémorroïdes.
Comment : Vous prélèverez à la maison un ou plusieurs échantillons de selles (selon le type de trousse d’analyse que vous avez reçu) sur un carton test. Lorsque vous prélevez l’échantillon, veillez à ne pas le contaminer avec des produits de nettoyage de la salle de bain ou des produits d’hygiène personnelle, car ces substances peuvent influencer les résultats du test. Après avoir prélevé l’échantillon de selles, suivez les instructions incluses dans la trousse pour savoir comment l’acheminer à un laboratoire médical. Un technicien de laboratoire analysera l’échantillon de selles pour vérifier la présence de sang occulte et enverra les résultats à votre médecin, qui assurera un suivi avec vous. Certaines trousses de test de recherche de sang occulte dans les selles peuvent vous fournir des résultats immédiats à la maison. Dans ce cas, si votre échantillon se révèle positif pour la présence de sang, vous devrez communiquer avec votre médecin pour l’en informer des résultats. En C.-B., le test actuellement utilisé est le TIF (test immunochimique fécal), qui consiste à utiliser une trousse renfermant un échantillonneur qui recueille une petite quantité de selles à être analysée en laboratoire pour la présence de sang.
Complications : Aucune complication connue n’est associée au test de recherche de sang occulte dans les selles. Cependant, celui-ci ne cerne pas la source du saignement, de sorte que le saignement hémorroïdal donnera un test positif, de la même façon qu’un saignement résultant d’un polype ou d’un cancer.
Pourquoi : Le TIF (test immunochimique fécal) est un outil utile pour le dépistage du cancer colorectal puisqu’il permet de déceler des traces de sang caché (occulte) dans les selles, ce qui peut être un indicateur de cancer du côlon.
Préparation : Votre médecin vous remettra une demande pour que vous puissiez obtenir une trousse de TIF d’un laboratoire de votre région. Vous n’avez pas besoin d’arrêter de manger, de boire, de mâcher de la gomme, de prendre des médicaments ou de faire quoi que ce soit d’autre pour vous préparer.
Comment : Vous recueillerez les échantillons de selles à la maison en suivant les instructions incluses dans votre trousse. En règle générale, la trousse vous indiquera de placer un morceau de papier hygiénique en travers de la cuvette de toilette en le maintenant en place avec le siège de toilette. Vous prélèverez un petit échantillon à l’aide d’un outil de prélèvement fixé à l’intérieur du couvercle d’une bouteille que vous placerez dans le sac de prélèvement inclus dans la trousse. Vous aurez ensuite à suivre les instructions pour savoir comment acheminer l’échantillon à une clinique ou un laboratoire. Un technicien de laboratoire examinera l’échantillon et fera parvenir les résultats du test à votre médecin. Si des traces de sang sont décelées dans l’échantillon, votre médecin pourrait vous faire subir d’autres tests, tels qu’une coloscopie.
Complications : Aucune complication connue n’est associée au TIF, mais il est important de se laver les mains après avoir fait le test afin de réduire le risque de transmission de maladies infectieuses.
Pourquoi : Pour savoir si vous souffrez d’une intolérance au lactose, votre médecin pourrait prescrire une épreuve respiratoire à l’hydrogène, une épreuve de tolérance au lactose ou une épreuve d’acidité des selles. Puisque les bactéries qui décomposent le lactose peuvent produire de l’hydrogène, l’épreuve respiratoire à l’hydrogène peut analyser votre haleine pour déceler la présence de sucres non digérés, pouvant être indicateurs d’une intolérance au lactose. Ceci est le test le plus fiable pour déterminer si une personne est intolérante au lactose.
Préparation : Vous ne pourrez pas manger ou fumer jusque dans les 12 heures précédant l’épreuve respiratoire à l’hydrogène. Faites savoir à votre médecin si vous avez pris des antibiotiques dans les mois précédant le test, car ceux-ci pourraient en influencer les résultats. Les personnes insulino-dépendantes ne peuvent pas subir ce test.
Comment : Un technicien prélèvera un échantillon de votre haleine au moyen d’un dispositif de prélèvement avant de vous faire passer le test. Il vous fera ensuite boire une solution qui contient une quantité élevée de lactose et vous devrez respirer dans le dispositif de prélèvement à différents intervalles dans le but de tester la quantité d’hydrogène dans vos poumons. Une quantité élevée d’hydrogène dans l’haleine indique une quantité élevée de sucres non digérés, ce qui peut être indicateur d’une intolérance au lactose. Ce test, subi en laboratoire, prendra environ deux heures.
Complications : Aucune complication connue n’est associée à la réalisation de l’épreuve respiratoire à l’hydrogène. Cependant, comme vous devez boire une solution contenant du lactose, vous pourriez ressentir temporairement des symptômes comme des douleurs abdominales, des ballonnements, des gaz et de la diarrhée si vous êtes intolérant au lactose. On peut effectuer un test plus simple et moins coûteux soi-même à la maison, simplement en évitant tous les aliments contenant du lactose pendant une à deux semaines pour voir si les symptômes disparaissent, puis en réintroduisant des produits laitiers pour voir si les symptômes réapparaissent.
Pourquoi : Ce test peut aider à diagnostiquer une intolérance au lactose en mesurant votre glycémie (taux de sucre dans le sang) après avoir consommé du lactose. Puisque le lactose est un sucre, il devrait affecter votre glycémie, mais les personnes intolérantes au lactose ne décomposent et n’absorbent pas tout le lactose.
Préparation : Vous ne pouvez pas fumer, manger, boire ou mâcher de la gomme jusque dans les 12 heures précédant l’épreuve de tolérance au lactose, mais vous devriez pouvoir prendre des médicaments sur ordonnance comme d’habitude. Toutefois, obtenez préalablement des précisions de votre médecin au sujet des médicaments que vous devez prendre avec de la nourriture.
Comment : Lors de l’épreuve de tolérance au lactose, votre médecin prélèvera un échantillon de sang et vous fera boire une solution qui contient une grande quantité de lactose. Il prélèvera ensuite des échantillons de sang au cours d’une période de quelques heures pour vérifier votre glycémie et déterminer si elle a augmenté après l’exposition au lactose. Si votre glycémie n’augmente pas, cela indique que vous avez de la difficulté à absorber le lactose et que vous pourriez donc être intolérant. Ce test, subi en laboratoire, prendra environ deux heures.
Complications : Tout comme avec le test respiratoire à l’hydrogène, si vous êtes intolérant au lactose, la consommation de lactose pourrait temporairement occasionner des douleurs abdominales, des ballonnements, des gaz et de la diarrhée.
Pourquoi : Les patients plus jeunes sont souvent de bons candidats pour l’épreuve d’acidité des selles, car ils pourraient ne pas avoir la patience requise pour effectuer une épreuve respiratoire à l’hydrogène ou une épreuve de tolérance au lactose. Pendant l’épreuve d’acidité des selles, l’équipe de soins de santé recherchera des taux spécifiques d’acide et d’autres sous-produits dans les selles qui pourraient suggérer une intolérance au lactose.
Préparation : Suivez toutes les instructions données par le médecin. Il pourrait vous donner une liste d’aliments et de médicaments à éviter avant l’épreuve d’acidité des selles.
Comment : Vous prélèverez un petit échantillon de selles après avoir consommé une solution contenant une quantité élevée de lactose. Ensuite, vous enverrez l’échantillon à un laboratoire pour qu’un technicien puisse l’analyser et déterminer si les taux d’acide comme sous-produit de la consommation de lactose dénotent une intolérance au lactose.
Complications : Si vous souffrez d’intolérance au lactose, la consommation de lactose pourrait temporairement occasionner des douleurs abdominales, des ballonnements, des gaz et de la diarrhée. Ce test est rarement effectué.
Pourquoi : Une biopsie du foie est utile pour diagnostiquer une maladie du foie, pour surveiller l’état de santé du foie ou à titre de test supplémentaire lorsqu’une procédure d’imagerie comme une tomodensitométrie ou une échographie a détecté une anomalie dans le foie. Ce type de biopsie est le meilleur moyen de diagnostiquer une stéatose hépatique non alcoolique, et il peut également mesurer tout tissu cicatriciel présent dans le foie (fibrose) et déceler la cirrhose.
Préparation : En vue d’une biopsie du foie, votre médecin vous posera des questions personnelles sur votre état de santé afin de s’assurer que vous êtes un bon candidat pour la procédure. Il pourrait vous demander quels médicaments vous prenez actuellement, quelles allergies vous pourriez avoir, si vous êtes enceinte, ou quels autres problèmes de santé vous avez connus dans le passé. Vous devrez également subir une analyse sanguine visant à vérifier que vous n’aurez aucun problème de coagulation sanguine à la suite de la biopsie. Vous pourriez recevoir un sédatif avant la procédure; si tel est le cas, vous ne pourrez pas conduire immédiatement après et vous devrez alors prendre des dispositions pour qu’un ami ou un membre de votre famille vous ramène chez vous. Votre médecin pourrait également vous demander de ne pas manger ni boire dans les heures qui précèdent la biopsie. Vous devrez porter une jaquette d’hôpital pendant le test.
Comment : Pendant la biopsie du foie, votre médecin insérera une longue aiguille dans votre foie pour prélever un échantillon de tissu qui sera examiné en laboratoire. Votre médecin engourdira la zone dans laquelle l’aiguille sera insérée, de sorte que vous ne ressentirez aucune douleur. Vous ne devez pas bouger pendant la procédure. L’examen comprend habituellement une orientation échographique effectuée par un radiologiste. Le test prendra entre 15 et 30 minutes, mais vous devez vous attendre à rester à l’hôpital pendant deux à six heures par la suite à des fins de surveillance. Votre médecin vous fournira des renseignements sur les médicaments et les activités à éviter dans les jours suivant l’intervention. Ce test est de plus en plus remplacé par le FibroScan®, test non invasif qui mesure l’élasticité du foie par la transmission d’ondes ultrasonores à travers la peau pour atteindre le foie.
Complications : La biopsie hépatique est une intervention invasive et, par conséquent, les patients peuvent connaître des saignements ou des douleurs dans les jours qui la suivent. Une infection ou des dommages aux organes environnants peuvent également survenir, bien que ces effets secondaires dangereux soient rares.
Pourquoi : Le FibroScan® est un test non invasif qui utilise des ondes ultrasonores pour mesurer l’épaisseur du foie afin de déterminer le degré de fibrose présent. Les médecins prescrivent ce test pour évaluer la fibrose chez les personnes atteintes d’hépatite B, d’hépatite C, de stéatose hépatique non alcoolique ou d’une autre affection du foie. De nombreux centres médicaux au Canada sont en mesure d’effectuer ce test.
Préparation : Le FibroScan® ne nécessite pas beaucoup de préparation. Votre médecin vous indiquera pendant combien d’heures avant l’intervention vous devez cesser de manger ou de boire pour obtenir les meilleurs résultats.
Comment : Le FibroScan® ressemble à une procédure d’échographie traditionnelle. Un technicien appliquera un gel spécial sur le côté droit de votre abdomen au niveau du foie. Le professionnel de la santé placera une sonde sur la zone et prendra environ 10 mesures pour obtenir une image précise. La vitesse des ondes sonores émises lors de leur passage dans votre foie est enregistrée pour déterminer l’élasticité de celui-ci. Le FibroScan® ne devrait prendre que quelques minutes à effectuer et les résultats sont disponibles immédiatement après le test, permettant à votre médecin de rapidement élaborer un plan de traitement.
Complications : Les patients ne nécessitent pas de sédation pour subir un FibroScan® et ils ne ressentiront aucune douleur pendant ou après le test. Aucune complication connue n’est associée au FibroScan®.
Pourquoi : Un examen d’imagerie par résonance magnétique (IRM) permet à votre médecin de visualiser une image tridimensionnelle à l’intérieur de votre corps, qui peut aider à diagnostiquer des maladies gastro-intestinales ou des problèmes de l’abdomen. Lors d’une procédure d’IRM, des ondes radio et des aimants créent des images de vos organes internes.
Préparation : Vous devez retirer tout bijou métallique, tout vêtement avec du métal ou toute carte dotée d’une bande magnétique qui pourraient influer sur les résultats des images; vous pourriez avoir besoin de porter une jaquette d’hôpital. Assurez-vous que votre médecin soit informé de tout implant métallique dans votre corps, puisque celui-ci pourrait vous rendre inadmissible à passer un examen d’IRM. Vous devriez être en mesure de manger et de boire normalement pendant la période précédant l’examen d’IRM, mais assurez-vous de suivre les instructions fournies par votre équipe de soins de santé.
Comment : Pour subir l’examen d’IRM, vous devez d’abord vous allonger sur une table d’examen fixée au dispositif de balayage. Afin d’obtenir une image plus nette, le technicien pourrait injecter un agent de contraste dans la région du corps à être balayée. L’on pourrait aussi soutenir votre corps avec des oreillers ou utiliser des sangles pour vous aider à rester immobile pendant la procédure. La table d’examen sera introduite dans l’appareil d’IRM, qui prendra des images de vos organes internes. Il est important de ne pas bouger votre corps pendant l’examen. L’IRM dure habituellement de 30 à 60 minutes, mais peut prendre jusqu’à deux heures. Après l’examen, un technicien d’IRM et un radiologue étudieront les images de l’abdomen afin de déceler toute anomalie. En présence d’anomalies, votre médecin pourrait demander des tests supplémentaires.
Complications : L’IRM est une procédure sûre et vous ne devriez pas connaître de complications par la suite. Cependant, certaines personnes peuvent ressentir de légers effets secondaires liés à la sédation ou à l’administration d’un agent de contraste, si ceux-ci ont été utilisés. De plus, si vous êtes sensible aux bruits forts ou si vous êtes claustrophobe, ce test peut s’avérer difficile.
Pourquoi : Une échographie abdominale est une procédure non invasive qui utilise des ondes sonores pour créer une image de vos organes internes. Votre médecin prescrira une échographie abdominale pour détecter tout gonflement ou dommage causé par une maladie gastro-intestinale telle que la pancréatite aiguë ou l’hépatite B. Elle peut également être utilisée pour diagnostiquer des problèmes de la vésicule biliaire ou pour examiner et surveiller la maladie de Crohn.
Préparation : Si vous avez subi des examens du tractus GI supérieur ou inférieur ou des tests GI utilisant du baryum au cours des deux jours précédant votre échographie, vous devez en informer votre médecin, puisque le baryum influencera les images échographiques. Votre médecin pourrait également vous demander de manger un repas sans gras la veille du test ou d’éviter de manger plusieurs heures avant le test.
Comment : Juste avant l’échographie, un médecin ou un technicien en échographie appliquera un type de gel lubrifiant sur la région abdominale pour aider à créer la meilleure image possible. Vous serez allongé pendant la procédure et le médecin utilisera une sonde à main pour visualiser l’intérieur de votre région abdominale. Il utilisera ensuite les images produites pour déterminer s’il existe des irrégularités. Une échographie devrait prendre de 30 minutes à une heure, mais le médecin qui l’administre peut vous demander de rester quelques minutes après l’échographie pour lui permettre de s’assurer que les images prises sont claires. Une difficulté liée à l’échographie est qu’elle offre une visualisation limitée des intestins.
Complications : L’échographie n’émet aucune radiation et constitue donc une option très sûre et efficace pour le diagnostic d’une gamme de troubles gastro-intestinaux. Bien que l’échographie puisse réchauffer légèrement les tissus du corps et qu’elle ait le potentiel de produire des pochettes de gaz dans les fluides ou les tissus du corps, les patients qui subissent cet examen ne connaissent généralement pas d’effets secondaires désagréables.
Pourquoi : Votre médecin vous fera passer un test respiratoire pour la détection de Helicobacter pylori (H. pylori) s’il soupçonne que vous avez une infection à H. pylori, bactérie qui infecte la paroi de l’estomac et qui peut causer des ulcères.
Préparation : Très peu de préparation est requise pour le test respiratoire. Votre médecin vous indiquera pendant combien de temps vous devez vous abstenir de manger et de boire avant le test, et vous indiquera si vous devrez cesser temporairement de prendre des médicaments, en particulier des antibiotiques et des antiacides.
Comment : Lors du test respiratoire, le technicien de laboratoire prélèvera d’abord un échantillon de votre haleine en vous faisant souffler dans un appareil de prélèvement. Vous avalerez ensuite une capsule contenant une faible quantité non nocive de matière radioactive ou d’une autre matière traçable. Si la bactérie H. pylori est présente dans votre corps, elle réagira à la matière contenue dans la capsule, et les échantillons d’haleine capteront ces résultats. Vous pouvez vous attendre à ce que le test dure environ 30 minutes.
Complications : Aucune complication connue n’est associée à la réalisation du test respiratoire pour la détection de H. pylori.